19 Secrets & Anecdotes – Le Sortilège de Linda : Tome 2

N.B. Toutes les anecdotes ci-dessous ont été partagées sur Instagram et Facebook sauf le point #13 (tout simplement parce que je n’avais pas de photo à partager en lien avec cette info).

1. Le sceptre d’or
Une référence à la mythologie grecque

Des passionnés de mythologie grecque dans le coin ? Parce qu’il se pourrait bien qu’une petite référence à la mythologie grecque se soit cachée au tout début du Tome 2…

Drew ouvrit sa sacoche pour en sortir un médaillon. Ses doigts se resserrèrent autour du bijou sur lequel était gravé le symbole d’un sceptre de couleur or.

En effet, dans la mythologie grecque, on retrouve un devin aveugle, du nom de Tirésias, qui était décrit comme tenant un sceptre d’or.

Et comme le médaillon trouvé dans le Tome 2 est notamment utilisé par un personnage dont les capacités magiques peuvent être comparées à celles d’un devin, c’était l’occasion parfaite pour placer une petite référence indirecte au devin Tirésias.

C’est aussi pour cette raison que, quelques lignes plus haut dans le roman, on peut lire la phrase suivante : « Ces derniers mois, Drew s’était lancé à la poursuite de cette chimère », puisque la chimère est une créature qui appartient également à la… mythologie grecque.

2. L’entité
Quel pronom utiliser ?

Dès le prologue du deuxième tome, un nouveau personnage apparaît : l’entité, qui a pris possession du corps d’un homme.

Et si ce personnage va venir semer quelques troubles, sa présence pose aussi quelques problèmes au niveau… grammatical ! Eh oui, entité est un nom commun féminin MAIS l’entité se trouve dans un corps masculin. Du coup, on peut se demander s’il convient d’utiliser le pronom « il » ou « elle ».

Mais, en grammaire, un pronom est fait pour remplacer un nom. Donc, comme le nom est féminin, le pronom à utiliser est féminin.

À titre de comparaison, on peut noter qu’une réflexion similaire se pose pour le conte La Belle et La Bête. Le mot « bête » est également un nom féminin et le pronom « elle » est donc utilisé pour la qualifier même si, à l’origine, la bête est un prince

Mais, bien évidemment, ce genre de problème ne se pose pas en anglais puisque le féminin et le masculin n’existent pas pour les noms. L’article « the » dans le titre Beauty and the Beast n’a pas de genre et le pronom « he » peut donc être utilisé pour parler de The Beast

Bref, tout ça pour dire que si la langue française possède nombre de qualités… je ne suis pas sûre que la simplicité en fasse partie.

3. Le tableau
Ses yeux nous suivent-ils ?

Au cours du chapitre 1, Emma visite un musée dans lequel elle voit quelques tableaux. Et il ne lui en faudra pas plus pour qu’un mauvais rêve vienne troubler sa nuit…

Le soir même, Emma s’endormit paisiblement, des images plein la tête. Mais ses peurs la rattrapèrent bientôt jusqu’à lui montrer dans son sommeil un portrait d’Oswald dont les yeux ne cessaient de la fixer. Et de mauvais rêves commencèrent à troubler sa nuit qui devint de plus en plus agitée.

Naturellement, si l’on parle d’un tableau dont « les yeux ne cessaient de nous fixer », on pourrait penser à la Joconde. Mais, là-dessus, j’avoue que j’ai un aveu à faire…

Me concernant, je n’ai jamais trouvé que les yeux de la Joconde me suivaient du regard… Ni une ni deux j’ai voulu enquêter pour éclaircir ce mystère.

Et sur la chaîne YouTube de Arte, il existe une vidéo intitulée La Joconde ne vous suit pas du regard qui explique que la Joconde regarde à 15, 4° sur notre droite. Or, il faudrait que l’angle de son regard soit entre 0 et 5° pour que l’effet « Mona Lisa » fonctionne réellement. 👀

Donc si, un jour, vous rencontrez Mona Lisa, ne vous étonnez pas si vous lui trouvez le regard plus fuyant que ce à quoi vous vous étiez attendu 🙃

N.B. En bonus, vous pouvez trouver une photo d’un poster qui proposait de transformer l’actrice Eliza Dushku (Faith dans la série Buffy) en Mona Lisa. Et je trouve que le résultat fonctionne étonnamment bien.

4. Anastasia :
Anya ou Christy ?

Au cours du chapitre 1 du Tome 2, l’échange suivant peut être lu :

— C’était qui ? demanda Thalie à son frère. Christy ? Ou…
— Non. C’était Anya. »

Et il est possible que ces deux prénoms n’aient pas été choisis complètement au hasard…

Dans la trilogie, la thématique du « souvenir » est un sujet récurrent, si bien que j’ai voulu insérer ni vu ni connu une petite référence au film d’animation… Anastasia, dont l’histoire tourne autour d’un personnage qui a perdu tous ses souvenirs d’enfance.

Dans le dialogue ci-dessus, Anya fait donc naturellement référence à Anastasia alors que Christy est tout simplement le prénom de la chanteuse qui a été la première à interpréter le personnage sur scène, puisque le film a connu une adaptation à Broadway.

N.B. Pour les fans du film d’animation, n’hésitez pas à faire un petit tour sur YouTube pour écouter la chanson 🎵 In a Crowd of Thousands 🎵, interprétée par Christy Altomare et Derek Klena, qui est certainement ma chanson préférée parmi les nouvelles qui ont été écrites pour la version de Broadway.

5. Comédie musicale :
Tout le monde chante dans un lycée ?

Le jour de la rentrée scolaire, Emma demande à Bill si « […] tout le monde chante et danse dans les couloirs ? ».

Naturellement, une telle remarque peut faire penser à des films comme Grease ou High School Musical mais il existe en réalité d’autres comédies musicales qui se sont jouées à Broadway et dont l’histoire se déroule au sein d’un lycée…

🎵 Tell me more, tell me more… 🎵

On peut notamment citer :

Carrie (adapté du roman d’horreur de Stephen King),

Bring it on (adapté du film American Girls avec Kirsten Dunst),

Heathers (adapté du film Fatal Games avec Shannen Doherty),

Mean Girls (adapté du film Lolita Malgré Moi avec Lindsay Lohan),

The Prom (qui a, ensuite, donné lieu à un film réalisé par Ryan Murphy, sorti en 2020 sur Netflix).

Et il en existe probablement d’autres que je ne connais pas 🙃

6. Briser un miroir
Pourquoi sept ans de malheur ?

Au cours du chapitre 7 du Tome 2, Carina décide de repartir avec un petit quelque chose…

Décidée, Carina brisa le miroir pour en récupérer un fragment. Et si elle s’exposait potentiellement à sept années de malheur, elle ne s’en inquiéta pas : toute forme de bonheur avait quitté sa vie depuis bien longtemps.

Mais, au fait… Pourquoi s’exposerait-on potentiellement à sept ans de malheur si l’on brise un miroir ?

En réalité, cette superstition remonte à l’Antiquité. Mais, à ce sujet, il existe quelques théories différentes.

Théorie 1 : Les Romains pensaient que les Dieux les observaient grâce aux miroirs. Briser un miroir était alors considéré comme irrespectueux, à tel point que les Dieux auraient été obligés de causer malchance et infortune à l’imprudent.

Théorie 2 : Les Romains pensaient que le miroir reflétait non seulement le corps d’une personne mais aussi son âme. Alors, casser un miroir revenait à briser son reflet, et donc à abîmer son âme.

De plus, les Romains pensaient que la vie se composait de plusieurs cycles qui duraient chacun sept ans. La malédiction était donc censée se lever une fois un cycle complet terminé.

N.B. Pour les personnes qui auraient regardé l’image postée en se demandant à quel moment exact Harry brise un miroir dans les films… Sachez que je me le suis aussi demandé au début. Mais cette scène peut être vue brièvement à la fin de Harry Potter et l’Ordre du Phénix lorsque, après être arrivé au ministère, Harry se retrouve possédé par Voldemort. (Et, après la rédaction de cette publication, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer Voldemort en train de briser plusieurs miroirs alors qu’il se serait dit : « sait-on jamais que les Romains aient eu raison… »).

Source « Théorie 1 » : University of South Carolina – How did the superstition that broken mirrors cause bad luck start and why does it still exist ?

Source « Théorie 2 » : Seven Years Bad Luck ? – Reflections, Romans, and Reckless Servants

7. Amarrer ou accoster
Lequel choisir ?

Lors du chapitre 15 du Tome 2, Carina se rend au port pour acheter un bateau. Mais, lors de l’écriture de cette scène, une question m’est venue en tête… Mais, au fait, c’est quoi la différence entre accoster et amarrer ?

Sauf que, en réalité, leur définition n’a rien de bien… sorcier. Tout simplement, « accoster » signifie que le navire se trouve près du quai alors que « amarrer » indique que le navire a été attaché au quai grâce à des cordes. C’est pourquoi, dans le film Pirates des Caraïbes 1, il était bien demandé à Jack Sparrow de payer pour amarrer son bateau au ponton même si, en réalité, il ne restait plus grand-chose à attacher…

8. La Jonque
Où l’avez-vous déjà vue ?

Le chapitre 15 du Tome 2 (intitulé « Le plan de Carina ») fait mention d’un bateau qui est originaire d’Asie : la jonque. Et il est très probable que vous en ayez déjà croisé une quelque part…

🎵 Yo ho, yo ho, a pirate’s life for me 🎵

En effet, dans le film Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde (2007), le personnage de Sao Feng (interprété par Chow Yun-Fat) est le commandant d’un bateau, nommé l’Impératrice, qui est une jonque, mais qui reste probablement moins marquant que le Black Pearl ou le Hollandais Volant (sur lequel je ne monterais pour rien au monde 😆).

9. La vilaine sorcière
D’où vient ce mythe ?

Pendant longtemps, les sorcières présentes dans des œuvres populaires étaient loin de se montrer sous leur meilleur jour physiquement. Rien que parmi les films Disney, on peut citer :

la sorcière de Blanche-Neige et les sept nains (1937),
la sorcière Hazel issue du court-métrage Donald et la sorcière (1952),
Madame Mim de Merlin l’Enchanteur (1963),
le trio de sorcières de Taram et le Chaudron magique (1985),
l’enchanteresse de La Belle et la Bête (1991), sous sa forme vieillie,
la Reine Narissa de Il était une fois (2007), sous sa forme vieillie,
la sorcière de Rebelle (2012).

Mais, au fait… D’où vient cette représentation de la vilaine sorcière ?

Eh bien, tout a commencé en 1489, date à laquelle un traité intitulé « De lamiis et phitonicis mulieribus » (Des sorcières et des devineresses) est publié. Ce traité a la particularité d’être le tout premier ouvrage à publier une illustration de sorcières, sur laquelle on voit deux sorcières jeter un coq et un serpent dans une marmite en flammes afin de déclencher une tempête de grêle.

En conséquence, cette image a forgé l’inconscient collectif, si bien que, par la suite, les sorcières que l’on retrouve dans diverses œuvres sont généralement peu sympathiques. On peut citer :

• la pièce Macbeth (1623) de Shakespeare dans laquelle on retrouve un trio de sorcières,
la Belle au bois dormant de Perrault (1697), même si la méchante de l’histoire est avant tout présentée comme une « vieille fée »,
• les contes publiés par les frères Grimm (1812) : Hansel et Gretel, Blanche-Neige, Raiponce…
Le magicien d’Oz de L. Frank Baum (publié en 1900 aux États-Unis et adapté au cinéma en 1939),
• le film d’animation Blanche-Neige et les sept nains (1937),
Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique de C.S. Lewis (1950).

Et, au fait, pourquoi je raconte tout ça ? Tout simplement parce que dans le chapitre 14 du Tome 2, un personnage utilise son pouvoir pour transformer son apparence de manière à ressembler physiquement à une vilaine sorcière. Donc, quitte à faire référence à un cliché de la littérature, autant savoir aussi d’où il vient.

10. La gentille sorcière
Quand est-elle apparue ?

Le point précédent expliquait qu’une gravure publiée en 1489 avait fortement influencé l’image que s’était forgée l’inconscient collectif de la sorcière.

Mais, au fait… À partir de quand la représentation de la sorcière a commencé à évoluer ?

Eh bien, il se trouve que le changement est venu avant tout des films et des comics. On peut ainsi citer les exemples suivants :

• le film I Married a Witch (1942) qui est sorti en France en DVD sous le titre Ma femme est une sorcière mais qui, à présent, est difficilement trouvable,

• le film Bell, Book and Candle (1958), qui est sorti en France en DVD sous le titre L’Adorable Voisine,

• les comics Archie dans lesquels apparaît en 1962 une jeune sorcière du nom de Sabrina Spellman, avant qu’elle n’ait droit à sa propre série de comics en 1971,

• le personnage de Wanda Maximoff, surnommé la sorcière rouge, qui fait sa première apparition dans les comics Marvel en 1964,

• le personnage de Zatanna, magicienne, qui apparaît pour la première fois dans les comics DC en 1964,

• la série Ma Sorcière Bien Aimée (1964 – 1972), dont l’intégralité est disponible en DVD en France.

D’ailleurs, on peut noter que les personnages de Sabrina, Wanda et Zatanna ont, par la suite, été transposés à l’écran, si bien que ces personnages ont contribué plus d’une fois à changer l’image de la sorcière.

On peut donc imaginer que, sans ces personnages, il n’y aurait jamais eu de Willow Rosenberg (1997 – 2003), de Hermione Granger (1997 – 2007, pour les livres), de sœurs Halliwell (1999 – 2006), de Magical DoRéMi (1999 – 2003), etc.

11. Némésis
Mythologie grecque, épée et coïncidence

La fois où j’ai placé une référence à la mythologie grecque sans le savoir…

Dans le Tome 2, l’entité se retrouve en possession d’une nouvelle arme : l’épée de justice.

Puis, dans le chapitre 15, le nom de la déesse grecque Némésis est cité, qui est ici utilisé en tant que synonyme de « ennemi juré ».

Sauf que, lorsque je terminais les dernières relectures pour le Tome 2, j’ai découvert que Némésis n’était pas seulement la déesse de la Vengeance mais aussi de la… Justice. C’est pourquoi elle est souvent représentée avec une balance ou une épée puisque, traditionnellement, la balance et le glaive sont des symboles associés à la justice.

Du coup, je trouve ça assez amusant que le nom de Némésis se soit faufilé dans le Tome 2, puisque c’est dans ce tome-ci que l’épée de justice fait sa première apparition, sans compter que c’est également le seul tome de la trilogie dans lequel le nom de Némésis est mentionné.

12. La pierre originelle :
Est-elle la seule pierre à se trouver sous l’eau ?

Dans le Tome 2, certains personnages recherchent une mystérieuse pierre qui, enfouie dans les profondeurs des océans, présente des propriétés magiques. Celle-ci n’existe bien évidemment pas dans notre monde. Mais il existe tout de même une pierre bien réelle qui, perdue lors d’un célèbre naufrage, possède, elle aussi, une certaine valeur…

En effet, en 1912, Charlotte Drake Martiniez-Cardeza embarque à bord d’un paquebot : le Titanic. Elle y séjourne dans l’une des suites les plus prestigieuses en compagnie de son fils, de sa femme de chambre et de son valet. Elle avait également emporté avec elle quatorze malles, quatre valises et trois caisses de bagage.

Dans ses bagages se trouvaient bien sûr plusieurs bijoux qui furent perdus à cause du naufrage. On y trouvait notamment un pendentif en diamant rose dont la valeur était estimée à $20,000 ce qui correspondrait aujourd’hui à une valeur de $627,065 (soit environ 576 593 €) et qui, à ce jour, n’a jamais été retrouvé.

Quant à Charlotte Drake Martiniez-Cardeza, elle survécut au naufrage, tout comme son fils, sa femme de chambre et son valet. Mais elle ne fut que peu dédommagée financièrement par la compagnie d’assurances.

13. Les raies :
Peuvent elles-vraiment sauter hors de l’océan ?

La scène ci-dessous se déroule au cours du chapitre 19.

Emma aperçut des raies sauter hors de l’océan alors que des oiseaux volaient autour d’elle.

Dans le texte, le nom de ces deux espèces ne sont pas mentionnées puisque Emma elle-même ne connaît pas leurs noms. Mais, plus précisément, les raies sont des raies mobula (qui peuvent sauter jusqu’à deux mètres de haut!) alors que les oiseaux sont des sternes.

Pour les curieux, vous pouvez voir des raies sauter dans les airs dans la vidéo ci-contre.

14. La pierre originelle :
Est-elle la seule à changer de couleur ?

La pierre originelle, qui donne son nom au titre du Tome 2, change peu à peu de couleur au cours du roman. (Sur ordinateur, n’hésitez pas à cliquer sur l’image ci-contre pour lire le texte écrit.)

Mais il se trouve que, dans la vie réelle, il existe une pierre qui change aussi de couleur : l’alexandrite.

En effet, cette pierre (dont le prix peut dépasser celui du diamant) paraît de couleur bleu-vert à la lumière du jour et de couleur rose-rouge sous un éclairage artificiel.

En physique, on parle alors de pléochroïsme (un mot que, bien entendu, on utilise tous très souvent 😆). Il s’agit d’une propriété que possèdent certains cristaux qui, selon la direction des rayons lumineux qui les frappent, absorbent des couleurs (ou, plus précisément, des longueurs d’onde) différentes.

Et, pour en revenir au roman en lui-même, ce n’est donc peut-être pas un hasard si la mythologie autour de la pierre originelle est relatée par un personnage qui se trouve s’appeler… Alexandre. Après tout, non seulement il parle d’une pierre qui, comme l’alexandrite, peut changer de couleur, mais ce personnage se trouve aussi être l’ex-compagnon d’un autre personnage. Ce faisant, je n’avais pas le choix : j’étais tout simplement OBLIGÉE de l’appeler Alexandre… 🤣

15. Maléfique :
La méchante fée de la Belle au bois dormant s’est-elle toujours appelée ainsi ?

Au cours du chapitre 28 du Tome 2, le prénom Maléfique est brièvement cité. Naturellement, ce prénom peut faire penser à l’antagoniste principale du conte de La Belle au bois dormant. Mais, à l’origine, cette méchante fée ne s’appelait pas ainsi…

En effet, en 1697, Charles Perrault publie un recueil de contes intitulé Les Contes de ma Mère l’Oye. Celui-ci propose de compiler huit contes dont une version de La Belle au bois dormant, où la méchante fée n’a pas de nom. Puis, en 1812, les frères Grimm proposent une nouvelle version du conte mais, une fois de plus, la méchante fée n’est pas nommée.

Par contre, il existe bien un tout autre conte dans lequel la méchante fée de l’histoire est nommée. En effet, en 1698, le conte de la Princesse Printanière, écrit par Marie-Catherine d’Aulnoy, est publié. On y retrouve une méchante fée du nom de Carabosse qui jette une malédiction et il est d’ailleurs courant que cette méchante fée soit confondue avec celle de la Belle au bois dormant. Pourtant, il s’agit bien de deux personnages distincts. (Pour les intéressés, le conte de la Princesse Printanière peut se trouver en intégralité sur Internet.)

Il faudra ainsi attendre 1959 pour que les studios Disney sortent leur 20e long-métrage d’animation au cinéma et décident que, dorénavant, la méchante fée de La Belle au bois dormant portera le nom de… Maléfique.

16. Le dragon récalcitrant :
Une référence cachée à Disney ?

Au début du chapitre 31 du Tome 2, on peut lire à un moment donné une phrase qui contient les mots : « le dragon récalcitrant ». Et, à chaque fois que je relisais ce passage au cours de mes réécritures, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à un film… Disney puisque, en 1941, les studios Disney ont sorti leur 4e long-métrage qui s’intitulaitLe Dragon récalcitrant.

Ce long-métrage, sorti après Fantasia et juste avant Dumbo, se distingue néanmoins des autres productions du studio puisqu’il se présente avant tout sous la forme d’un docu-fiction dans lequel on suit le comédien Robert Benchley qui visite les studios Disney.

En France, la version intégrale de ce long-métrage est disponible uniquement sur Disney+. Il existe bien un DVD commercialisé en France sous le nom Le Dragon récalcitrant mais celui-ci comporte uniquement le court-métrage animé présent à la fin du long-métrage (et le dessin réalisé ci-contre représente donc le dragon que l’on voit dans le court-métrage).

N.B. Ce dessin a été réalisé en prenant pour modèle un design réalisé par KyleStudios posté sur le site furaffinity et, pour les intéressés, sachez que j’avais rédigé un article sur ce long-métrage.

17. La salamandre de feu :
Mythe ou réalité ?

Au cours du chapitre 32 du Tome 2, les personnages croisent une salamandre dont le corps est couvert de feu.

Mais, dans la vie réelle, la salamandre n’est pas un animal qui peut survivre au feu.

Pourtant, pendant longtemps, cette croyance populaire existait bel et bien. Supposément, ce mythe serait né du fait que les salamandres ont pour habitude de vivre la journée dans du bois mort et, lorsque celui-ci était utilisé pour faire un feu, l’animal semblait en émerger alors que, en réalité, elle faisait de son mieux pour s’en échapper.

Une salamandre a été dessinée alors que l'arrière plan représente une boule de feu.

18. Citation philosophique :
Qui l’a dit ?

À la fin du Tome 2 (cf. chapitre 32), Glenn prononce une citation qui, à l’origine, est dite par le philosophe allemand Nietzsche. Ce n’est donc pas un hasard si le nom de ce philosophe avait été mentionné ni vu ni connu au cours du chapitre 28.

N.B. Pour les personnes qui se poseraient la question, le nom de ce philosophe se prononce Nitch et il faut bien avouer que sa prononciation n’a rien d’une évidence lorsque l’on est français.

19. L’épée de Damoclès :
D’où vient cette expression ?

Au cours du chapitre 33 du Tome 2, l’expression « épée de Damoclès » est citée. Cette expression signifie qu’un danger peut survenir d’un moment à l’autre. Or, il se trouve que, dans le Tome 2, une épée hors du commun fait son apparition. C’était donc le bon moment pour utiliser cette expression.

Mais, au fait… D’où vient cette expression ?

Eh bien, selon la mythologie grecque, Damoclès avait pour maître Denys, tyran de Syracuse, et Damoclès ne cessait de lui rappeler la chance qu’il avait d’occuper une position importante. Denys, quelque peu agacé par ces propos, finit par lui proposer de prendre sa place le temps d’une journée. Damoclès participa alors à un festin au cours duquel il leva la tête : il découvrit qu’une épée était suspendue au-dessus de lui et seul un crin de cheval la retenait au plafond ! (Rassurant, n’est-il pas ?) Denys lui expliqua alors que sa fonction de tyran possédait deux faces : il était certes un homme puissant mais, de par sa fonction, la mort pouvait le frapper à n’importe quel moment…

Dans la pop culture, cette expression a été notamment mentionnée dans un épisode de la série Buffy (« La femme invisible », saison 6 épisode 11), dans un épisode des Simpson (« Burns Verkaufen der Kraftwerk », Saison 3 épisode 11) ainsi que dans une chanson de Vanessa Paradis (L’air du temps). On peut néanmoins noter que, dans la série Buffy, l’expression « épée de Damoclès » est utilisée uniquement dans la version française, la version originale utilisant le mot « arch-nemessis ».

N.B. Pour les plus curieux, certaines photos ont été partagées uniquement sur Instagram et ne sont donc pas présentes sur le site. Vous pouvez les découvrir en cliquant sur les liens ci-dessous :

Et si vous avez lu tout cet article… Eh bien… Je peux vous annoncer que le tome 2 n’a plus aucun secret pour vous ! Et n’hésitez pas à dire en commentaire si l’une de ces anecdotes vous a plus surprise que les autres.

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