I. Light & magic
En 1975, George Lucas commence à travailler sur la préproduction de Star Wars. Mais une difficulté s’impose à lui. À cette époque, aucune société d’effets spéciaux existe. Alors, pour réaliser le film qu’il a en tête, il décide de réunir plusieurs passionnés d’effets spéciaux, qui viennent tous d’horizons différents. Certains viennent du milieu de la publicité alors que d’autres terminent tout juste leurs études. Mais, grâce à eux, ILM (Industrial Light & Magic) est née.
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Composée de six épisodes, la série documentaire commence par raconter la création d’ILM (1975) jusqu’à traiter la réalisation des effets spéciaux du film Jurassic Park (1996). Les épisodes doivent donc être vus dans l’ordre, ce qui n’est pas toujours le cas parmi les séries documentaires proposées par Disney+. (Par exemple, les séries 616 Marvel, Esquisses, Les Coulisses des Attractions ou encore Souvenirs de tournage pouvaient être vues dans le désordre.)
Et, en visionnant les épisodes, on peut voir que le chemin parcouru est assez incroyable. De nos jours, si la création des effets spéciaux demande bien évidemment toujours de nombreuses compétences, ce domaine tend à se démocratiser quelque peu, que ce soit grâce à des chaînes YouTube, comme celle d’Atom qui est dédiée aux effets spéciaux, ou grâce à certains logiciels tels que Blender, qui permet gratuitement de faire de la modélisation 3D, ou encore Adobe After Effect, qui est un logiciel de Motion Design. Désormais, maîtriser certains effets spéciaux n’a rien d’impossible, comme le montre par exemple le fanfilm français Red Eyes in The Forest, inspiré de la série Once Upon A Time, qui propose quelques effets spéciaux.
En complément, on peut noter que George Lucas n’est pas le seul réalisateur à avoir fondé une société d’effets spéciaux puisque, en 1993, Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit) a lui aussi fondé le studio Weta, qui est composé de Weta Workshop (prothèses, masques…) et de Weta Digital (effets visuels).
Pour les passionnés des effets spéciaux, il existe également d’autres documentaires qui sont disponibles en DVD :
• Ray Harryhausen, le titan des effets spéciaux
• Le Complexe de Frankenstein
• Phil Tippet : Mad Dreams & Monsters (qui apparaît également dans Light & Magic)
Enfin, pour en savoir plus sur cette série, vous pouvez également vous tourner vers l’article rédigé par Chroniques Disney.
II. Mon passage préféré
Au cours de l’épisode 6 (à 19 min), certaines images d’archives nous sont montrées. On y voit notamment les artistes d’ILM occupés à courir d’une drôle de manière…
J’ai insisté pour que les animateurs se mettent dans la peau d’un dinosaure. Pour qu’ils s’immergent complètement dans cet état d’esprit imaginaire.
On a eu des cours de mouvement ! Tout ça, c’était Phil. Il nous disait : « Pour reproduire les gestes d’un animal, il faut bouger comme lui ».
Avec le recul, c’est une excellente méthode. […] On a décidé de se filmer en 35mm en train d’incarner les dinosaures, et de projeter les images pour voir comment on se trouvait. Ça nous permettait d’avoir une idée du résultat.
[…] Alors, on a bricolé un petit décor pour la scène où les galliminus sautent par-dessus le tronc. On incarnait tous un dinosaure. Ty Ellington, un des directeurs artistiques, jouait le galliminus qui a peur, qui se retourne comme ça, avant de sauter. Donc tout le monde courait en mode galliminus, Ty a sauté par-dessus la souche, mais il a glissé et s’est cassé le bras avec lequel il dessine. Après ça, la consigne à ILM était : « Arrêtez de vous prendre pour des dinosaures ».
Morale de l’histoire ? Rentrer dans la peau d’un personnage n’est pas toujours une bonne idée… surtout s’il s’agit d’une créature qui court vite !
III. Star Wars : La Révolution Visuelle
Enfin, pour les passionnés de Star Wars, n’hésitez pas à vous intéresser au documentaire suivant, qui s’intéresse notamment aux effets visuels.