N.B. La première saison de Belgravia est disponible en DVD, mais vous pouvez consulter le site Justwatch pour savoir si cette série est aussi disponible sur une plateforme de SVOD. Pour ma part, j’avais regardé la série sur (feu) Salto.
I. Belgravia – Saison 1
Composée de six épisodes, la saison 1 de Belgravia nous plonge en 1846. Cette série nous est proposée par le créateur de Downton Abbey, mais Belgravia parvient facilement à s’en démarquer, notamment grâce à son intrigue qui repose avant tout sur un secret familial.
Si l’intrigue de la série est bouclée à la fin du sixième épisode, une deuxième saison a été annoncée en septembre 2022, dont l’histoire devrait se dérouler plusieurs décennies après.
Concernant le casting, le visage le plus connu est probablement celui de Ella Purnell (Maléfique, Miss Peregrine et les Enfants Particuliers), mais l’ensemble du casting est tout à fait convaincant.
II. Le détail qui change tout
Au cours du premier épisode (à 23 min), Madame Trenchard discute avec la Duchesse de Richmond. On peut entendre l’échange suivant :
— My late nephew was in love with your daughter.
— Perhaps. She was certainly in love with him.
Version française :
— Mon défunt neveu était amoureux de votre fille.
— Peut-être. Et elle était amoureuse de lui.
Or, plus tard dans l’épisode, nous apprenons que :
Sophia, la fille de Madame Trenchard, s’était mariée en secret à Lord Bellasis. Mais, rapidement, elle a découvert que le mariage était faux et l’a révélé à sa mère, ce qui explique la retenue de Madame Trenchard dans cette scène. Comme elle considère que sa fille a été trompée et manipulée, elle préfère se contenter d’un « peut-être » en guise de réponse.
III. Le bon mot
À la toute fin du dernier épisode (à 43 min 50), une scène se déroule en France, comme le dialogue suivant le laisse supposer :
— Il pleut Monsieur… It is raining.
— Then I will run.
Mais, forcément, en version française, cette ligne de dialogue a dû être adaptée :
— C’est la pluie de Dieppe, Monsieur. Ici, il pleut des cordes.
— Alors, je vais courir.
Si, en version originale, rien n’indique le lieu exact où se déroule cette scène, la version française a naturellement choisi de mentionner le nom d’une ville pour faire comprendre au spectateur que le personnage avait changé de pays et ne se trouve plus au Royaume-Uni.
De plus, ce dernier dialogue n’a pas été choisi au hasard, puisque le personnage qui répond Then I will run se trouve justement en fuite. Or, en anglais, être en fuite se dit on the run, si bien que cette dernière ligne de dialogue a une double symbolique.